Lors de son enquête sur les FFL du Havre, l'AAAFL a été conduite à rencontrer des familles de Résistants de l'Intérieur (Familles Hamon et Docaigne, notamment).
Monsieur Thierry Docaigne nous a confié en octobre 2017 l'étude qu'il vient de réaliser sur les destinées de six Havrais résistants, que les circonstances ont conduits à résister dans les Alpes.
"Je dédie ce petit résumé tout d’abord à mes soeurs et frères, à leurs épouses ou époux, à leurs enfants et petits enfants. A mes épouses successives à tous mes enfants à leurs épouses, compagnes ou époux, actuels ou à venir, à tous mes petits enfants et à ceux à venir… on n’est jamais trop prudent.
Je le dédie aussi à ceux qui travaillent bénévolement d’arrache pied pour qu’on entretienne la mémoire des libérateurs de notre pays et qui m’ont motivé. Ils se reconnaitront.
Aussi à tous ceux qui voudront bien lire ce que j’ai écrit et me proposer d’y ajouter ou d’en retrancher une partie."
Thierry DOCAIGNE
Avant propos
J’ai souhaité évoquer la vie ou la mort de six jeunes gens du Havre, qui pendant la seconde guerre mondiale firent le choix de lutter contre les nazis et leurs complices, pour notre Liberté.
Cette Liberté je m’en saisis pour écrire et je vous invite à faire de même pour les cinq cent ans de notre ville du Havre., à l’heure ou dans notre pays certains veulent faire bégayer l’histoire.
Je ne suis pas historien et la méthode de cet ouvrage pourra être critiquée, je suis ouvert à toute démarche, pourvu qu’elle respecte le but que je me suis fixé, faire savoir.
Je ne suis pas certain d’avoir fait les bons choix, mais de toute manière je suis persuadé d’avoir fait au mieux.
Au lendemain de mes 70 ans, dans les ouvrages que j’ai pu consulter sur le Havre pendant l’occupation, il n’y avait que très peu de renseignements sur ces six jeunes, dont trois ne purent vivre la joie de la Libération.
A la suite de recherches par l’institut d’histoire sociale de la CGT du Havre sur les « Visages des Martyrs » qui a donné lieu à l’écriture d’un livre mémoire et d’une exposition permanente dans les locaux de Franklin et d’un article dans la presse locale dans le cadre de l’écriture d’un livre à sortir sur les Français Libres
du Havre, j’ai ressenti le besoin de participer à sortir de l’oubli ces six jeunes.
Ce travail est une compilation d’informations, d’extraits d’ouvrages déjà parus, principalement dans les Alpes, de souvenirs relatés par mes parents et de documents qui constituent la mémoire familiale.
Ce travail est forcément inachevé et toute personne qui pourrait le compléter est bienvenue.
La modestie et la discrétion des survivants, les conditions du décès des autres, parfois même l’extermination de leur famille, loin de leur ville natale facilitèrent l’ignorance et l’oubli.
Des auteurs en toute bonne foi ont noté des informations erronées comme par exemple sur les circonstances et les lieux d’arrestation et de décès de René Perrochon, René Motin ou Jean Soukalski.
Au Havre, place de l’Hôtel de Ville, le monument de « l’oiseau blessé » porte trois noms glorieux : René Motin, mort en Allemagne, en déportation, René Perrochon fusillé à la Doua prés de Lyon et Jean Soukalski tué les armes à la
main en Isère.
Les noms des rues Perrochon et Motin rappellent les sacrifices de ces deux Résistants, et au cercle Franklin l’exposition permanente « les visages de nos martyrs » organisée par l’Institut d’Histoire Sociale de la CGT du Havre fait
honneur à ces deux Résistants.
Denise DOCAIGNE née Coquin, Roger DOCAIGNE et Jean NOYE furent les trois survivants.
Le 19 novembre 1995, en repos à Royan, Roger DOCAIGNE écrivit un texte qu’il chargea un de mes frères de transcrire et de nous remettre après la parution du livre « Le Maquis de Tréminis » à la rédaction duquel il avait participé avec ma mère, et dont il remit un exemplaire à la bibliothèque du Havre.
Il devait s’éteindre quelques années plus tard.
J’en reproduis ci-dessous un extrait :
« De juillet 1943 à juillet 1944 quatre jeunes hommes et une jeune femme ont quitté leur ville pour gagner un maquis alpin, directement ou après avoir échoué dans une tentative de passage en Algérie. Un sixième jeune était déjà en zone
sud et a rejoint comme eux le mouvement de résistance responsable du maquis où les premiers arrivés ont trouvé place. Ce mouvement s’était désigné comme le maquis « Prévôt » ou « l’organisation de reconstitution des Régions Militaires », titre ambitieux contrastant dans l’immédiat avec la pauvreté des
moyens.
Quelques petits maquis avaient été constitués, dont deux, l’un en Isère à Tréminis et l’autre en Savoie à Albiez le Vieux, ont reçu nos Havrais, s’ils ne prenaient pas place dans les services de ville correspondants.
Leur objet était de former des cadres en vue du soulèvement espéré au moment du débarquement.
Ces deux maquis n’avaient pu s’établir et subsister que grâce à la sympathie agissante de la population locale et à la complicité au moins tacite de services officiels.
L’un et l’autre ont subi une attaque allemande, celui de Tréminis le 19 octobre 1943 et celui d’Albiez Le Vieux le 27 mai 1944, au cours d’un déplacement à Saint Jean D’Arves.
Les deux formations se sont trouvées réduites du fait de leurs pertes directes ou d’une certaine dispersion. Elles ont dû changer d’implantation mais avant de se fondre dans les FFI puis dans l’Armée reconstituée, elles ont continué à se distinguer par leur appellation initiale.
Certains sauront ainsi pourquoi la toponymie de la ville (du Havre) comporte les noms de René Perrochon et de René Motin….
Il faut aussi dire que le même honneur aurait pu échoir à Jean Soukalski né auHavre et y ayant habité jusqu’à son départ en zone sud et en fait, le premier mort du groupe, puisqu’il a été abattu à la fin de novembre 1943 au cours d’un coup de main dans une mairie de la banlieue de Grenoble, le coup de main, accompli pour fournir les maquis en tickets de rationnement, n’est apparu que tardivement comme acte patriotique.
Trois morts sur six… »
(Note de l’auteur : le monument « l’Oiseau blessé » porte le nom de Jean Soukalski, mais aussi malheureusement celui de deux de ses frères encore écoliers et de sa mère morts assassinés le même jour à Auschwitz).
Le contexte
Tout le monde sait en gros ce qui s’est passé lors de la seconde guerre mondiale de 1939 à 1945 ; cependant le développement de la Résistance, la naissance des maquis, se font dans un contexte particulier. Je ne veux pas refaire un énième
livre d’histoire, mais pour les plus jeunes il est bon de rappeler ce qui se passait pour nos six havrais.
La France est occupée par les nazis en 1940, qui après avoir accédé au pouvoir en Allemagne, annexé l’Autriche et des régions d’autres pays, s’en sont pris à la Pologne qui par un traité est alliée à la France qui donc entre en guerre contre
l’Allemagne, les troupes se font face pendant une longue période de part et d’autre du Rhin, ( la drôle de guerre) jusqu’à l’attaque des troupes du Reich qui déferlent sur notre pays, en passant par la Belgique. Une fois que les Allemands sont à Paris ou plutôt à Dijon, l’Italie du fasciste Mussolini déclare la guerre à la France.
Comme beaucoup d’autres à l’approche des troupes du Reich, les habitants du Havre fuient leur ville, en juin 1940 passent « de l’autre côté de l’eau », c’est l’exode, la ville se vide, puis les habitants reviendront en juillet et ensuite.
Denise DOCAIGNE en témoigne ainsi :
« Devant l’avance allemande, les soldats anglais cantonnés au Havre regagnèrent leur pays et l’ordre fut donné à la population d’évacuer la ville. ( Il existe une controverse sur la réalité de cet ordre). Rappelons qu’il n’y avait pas de pont sur la Seine avant Rouen et que la traversée vers la Basse Normandie ne
se faisait que par petits bacs à plusieurs endroits du fleuve. C’était naturellement insuffisant pour évacuer le flot énorme de réfugiés, à pieds pour beaucoup, poussant charrettes et vélos surchargés, ou voitures d’enfants. Les privilégiés qui
possédaient une automobile, matelas sur le toit en protection, formèrent rapidement de longues files dans l’attente d’une place sur un bac, mais la plupart des véhicules durent être abandonnés sur place et furent pillé par la suite.
D’autres Havrais tentèrent l’évacuation par le port, utilisant toutes les embarcations disponibles pour traverser l’estuaire, sous les bombes et les mitraillages des avions allemands.
Les raffineries de pétrole …avaient été incendiées….et cela provoqua d’énormes nuages de fumée et une véritable nuit sur la région. J’ai souvenir d’avoir allumé une lampe de poche pour regarder l’heure à ma montre aux alentours de midi….Seine traversée enfin…notre exode se poursuivit tant bien que mal, dansle flot des réfugiés désemparés jusqu’à Caen ou dans la gare….nous avons attendu des heures la chance de monter dans un train, sans en connaître la destination, mais il s’agissait pour tous de fuir vers le Sud. En une dizaine de jours nous avons pu gagner Clermont-Ferrand…en passant par La Rochelle.
C’est à Clermont-Ferrand que nous avons vu arriver les Allemands quelques jours plus tard… »
Elle rentrera au Havre quelques mois après, y trouvera des conditions de vie très difficiles, tout étant désorganisé, les maisons ayant été pillées, les occupants s’étant installés partout, l’aviation anglaise ayant pris le relais de l’aviation allemande pour bombarder la ville, les privations de nourriture s’ajoutant à ce tableau chaotique, avec l’apparition des tickets de rationnement, des queues devant les magasins et du marché noir.
Entretemps, les émissaires du maréchal Pétain signe un armistice à Rotonde, dans le même wagon où les Allemands l’avaient signé en 1918…Hitler esquisse un pas de danse, il croit avoir gagné la guerre…
L’état français est autorisé à maintenir sous les drapeaux une « armée de l’armistice » de 100 000 hommes. Roger Docaigne en fera partie.
Un million six cent mille autres prennent le chemin de l’Allemagne, comme prisonniers de guerre.
Un général Français, De Gaulle, lance de Londres le 18 juin un appel à continuer le combat, selon lui « la France à perdu une bataille, mais pas la guerre ».
Presque personne n’entend cette émission en tout cas aucun de nos six, pas plus que l’appel de Jacques Duclos et Maurice Thorez du dix juillet.
De nombreux Français, sont déjà en Angleterre, travaillant sur place, marins, soldats évacués avec les troupes anglaises à Dunkerque ; d’autres feront tout ce qu’ils peuvent pour s’y rendre au prix de risque énormes pour rejoindre les troupes de la France Libre. Parmi eux des Havrais bien entendu. Un ouvrage sur l’odyssée des Français libres du Havre, écrit par Florence Roumeguère, qui est sorti en mars 2017 en donne un vaste aperçu.
Des Havrais vont profiter du désordre ambiant au Havre pour effectuer des premières récupérations d’armes, en vue de reprendre le combat. Parmi eux Jean NOYE.
Les Nazis séparent le France en deux zones, Nord et Sud, confient au régime de Vichy ou s’est réfugié Pétain la zone Sud, et occupe directement la zone Nord.
La « ligne de démarcation » vient concrétiser cette séparation, on ne peut la franchir qu’en étant contrôlé ou alors clandestinement avec l’aide de passeurs, plus ou moins bénévoles. L’Alsace est annexée au Reich.
Le régime de Vichy se lance très vite dans la persécution des juifs en instaurant dés le 22 juillet 1940 une commission de révision des naturalisations, (entre autres tous les juifs d’Algérie seront rapidement privés de la nationalité
française), publie le statut spécial dés le 18 décembre 1940 et l’aggrave ensuite jusqu’en juin 1941 et avec les Allemands contraint les juifs âgés de plus de six ans au port de l’étoile jaune à partir du 29 mai 1942. Ceci les opprime, et constitue les prémices de la mise en oeuvre de leur extermination massive, le premier train vers la déportation et la mort partant le 27 mars 1942, emportant vers un destin tragique 1122 personnes, pour moitié juifs français et pour l’autre juifs étrangers.
La guerre continue, L’Angleterre tient tête au Reich qui rapidement renonce à effectuer un débarquement sur ses côtes. Le régime nazi se tourne alors vers la Russie qui est attaquée par les nazis le 22 juin 1941, et après avoir subi de
lourdes pertes en territoires et en hommes, bloque les Allemands devant Moscou, reprend le dessus à Stalingrad, ne cède plus de terrain et commence à repousser l’ennemi. Les Russes le feront jusqu’au coeur de Berlin en 1945.
Un second front s’ouvre en Afrique du Nord fin 1942, avec un premier débarquement des Alliés. Hitler occupe alors toute la zone sud, neuf départements de la Savoie à la Région de Menton sont attribués aux Italiens du fasciste Mussolini, qui les occupent de décembre 1942 à août 1943, jusqu’à ce que leur régime s’effondre, après le débarquement allié en Sicile, ce qui permettra quelques récupérations d’armes abandonnées dans les Alpes.
Pendant l’occupation des Italiens, les juifs trouvent un peu de répit, (les Italiens interdisent au préfet de Savoie le 30 décembre 1942 d’arrêter et de détenir les juifs sur les territoires contrôlés par eux) car ils ne sont plus pourchassés dans cette zone, ainsi on verra certains d’entre eux venir s’y réfugier.
C’est probablement le cas de Jean SOUKALSKI.
Quand les Italiens signent un armistice avec les alliés, à la suite du débarquement de Sicile, les Allemands les chassent
des casernes et reprennent la main dans les neuf départements, et récidivent les rafles de juifs avec leurs complices miliciens et autres pétainistes.
Peu à peu le régime nazi use ses forces dans les combats qu’il doit mener dans toute l’Europe, et va chercher comment remplacer tous ces hommes devenus guerriers pour faire tourner sa machine de production. Avec le régime honteux de Pétain il monte une opération « la relève » : pour trois personnes françaises qui vont se faire embaucher en Allemagne, ils promettent qu’ils vont libérer un prisonnier de guerre.
Cet appel ayant un succès limité, ils vont mettre en place le « STO », autrement dit service du travail obligatoire. Concrètement les jeunes gens des classes 1920, 1921, 1922 doivent se faire enregistrer pour être requis et aller trimer outre-rhin.
Certains y vont et pas forcement de bon coeur, souvent raflés, beaucoup déserteront à la première permission.
De nombreux jeunes, peu enclins à aller donner un coup de main au régime nazi, vont chercher une solution autre. Certains se cacheront au loin dans leur famille, d’autres chercheront à se faire affecter à des postes de travail qui les dispense du STO, d’autres prendront leurs dispositions pour rejoindre la France Libre, d’autres s’engageront dans les mouvements de Résistance et de lutte armée, beaucoup choisissant de prendre le maquis. C’est le cas pour Jean NOYE, René PERROCHON et René MOTIN.
Cachés dans les montagnes ou les zones isolées, ils vivent une vie peu confortable, sont souvent mal habillés, mal nourris et mal armés. Ils attendent comme le père Noël un parachutage d’arme qui souvent ne vient pas, doivent organiser leur vie précaire avec l’aide des populations locales bienveillantes.
Ils sont menacés de condamnation à mort ou de déportation dans les camps de concentration.
Ces camps de concentrations dont le régime nazi a inauguré le premier le 22 mars 1933, un mois après son arrivée au pouvoir, à Dachau, pour se débarrasser d’abord des opposants Allemands, se multiplient dans toute l’Europe occupée, y compris en France, avec deux objectifs : exterminer les personnes qui sont à leurs yeux des sous-hommes, les tziganes, les juifs, les homosexuels, les opposants politiques, les soldats Russes, les handicapés…et bien entendu les Résistants.
La gestion des camps est confiée aux SS dés 1934, et ils vont aussi essayer de rentabiliser le massacre en sélectionnant, dés la sortie des trains ou avant de constituer les convois, ceux qui peuvent encore avoir la force physique de travailler et ceux qui comme les enfants, les personnes âgées sont trop faibles. Ceux dont ils n’espèrent pas tirer profit sont immédiatement assassinés dans les chambres à gaz. Les autres sont mis au travail forcé soit dans le camp principal, soit dans une annexe. Par exemple le camp de Neuengamme aura une cinquantaine de ces annexes, dans un rayon de cinquante kilomètres.
Des camps vendront des déportés comme cobayes ou esclaves pour des industriels comme le groupe Bayer spécialiste des produits chimiques ou Krupp fabricant de produits métallurgiques. Sous alimentés et soumis à un régime ignoble ceux qui ont été gardés vivants ne tarde pas à perdre leur vigueur, et s’ils ne meurent pas d’épuisement ou sous les coups, ils sont méthodiquement assassinés. Des millions d’êtres humains perdront ainsi la vie. Les survivants rentreront dans un état physique délabré…et certains penseront que tout cela « n’est qu’un détail ».
Comme vous allez le lire tous les éléments de ce contexte vont avoir un rapport direct avec la vie de ces six jeunes gens, dont rappelons-le aucun n’avait plus de 20 ans lors du début de la guerre.
Parcours des six Havrais au Maquis dans les Alpes :
« Le maquis de Tréminis 1943 mémoires et documents » imprimerie SAGA à Seyssinet dépôt légal 507.180, 3eme trimestre 1995 Marcelle Reynaud.
« Les combats en Maurienne août septembre 1944 » presses réunies de Chambéry le 30 juin 1945 ouvrage collectif des FFI de Maurienne.
« La vie inimitable dans les maquis du Trièves et du Vercors » en 1943 et 1944 » presses universitaires de Grenoble ISBN 978 2 7061 2103 6 dépôt légal juin 2014 Yves Perrotin dit Pothier.
« La résistance, la déportation…Le Havre André Duroméa raconte » Editions messidor Editions Sociales numero d’édition 2523, numéro d’impression 2164 dépôt légal novembre 1987- 187048N1
« Notre combat de classe et de patriotes (1934-1945) Louis Eudier Imprimerie Duboc Le Havre
« L’enfer du Havre 1940-1944 » Julien Guillemard Collet imprimeur, 14110 Condé sur Noireau ISBN 978-2-9186-04-7 dépôt légal novembre 2010 édition l’écho des vagues.
« Le Havre 1940 1944 cinq années d’occupation en image » Jean Claude et Jean Dubosq, deux tomes tome 1 1940-1942 ISBN 2-86743-238-3, tome 2 1942-1944 ISBN 2-86743-311-8
« Livre mémorial des Déportés de France » FMD tome 2 page 1253
« La Resistance dans le village Montricher 1940-1945 » Charles Carraz imprimerie de Mormant 77720
« Les visages des martyrs » ouvrage collectif de Pierre Lebas, Thierry Leballeur, Luc Bourlé, Roland Ricouard. Institut d’histoire Sociale de la CGT de Seine Maritime.
« Totor chez les FTP ou la Résistance vécue » Abbé Roger MORE. Imprimeries Réunies de Chambery, 3 rue Lamartine.
« La lutte pour les Alpes, les deux Savoies » Henri AZEAU, presses de l’imprimerie Chatillon sous Bagneux, 33 rue Beranger dépôt légal 2503. 1968.
« j’appartiens au silence » Rosine Perrier. ISBN 2.90869.713.1 dépôt légal : juillet 1991 presses Lienhart Aubenas Ardèche.