Résistance du Havre - LE GROUPE U 55

 

Le Groupe U55 (dont le nom ne sera adopté qu’en juin 1944 lorsque le groupe prendra le secteur de Montivilliers) a été créé en janvier 1941 par Marcel CAHARD, Claude de BEAUMONT (né le 29 janvier 1922, pseudo Claude Brissac) et Henri LE CHOSSEC.

 

1941

 

A cette époque, l’activité du groupe consiste à reproduire des communiqués de la BBC en tracts qu’ils diffusent auprès de leur entourage.

 

En avril 1941, Cahard passe la ligne de démarcation pour essayer d’établir une chaine de passage vers la France Libre. Cette chaine devait servir à faire passer les renseignements collectés ou des prisonniers évadés.

 

Le problème pour ces groupes était l’isolement et l’impossibilité de communiquer avec les différents états-majors alliés.

Cahard passera en Algérie et sera tué lors de la Libération de Toulon en 1944. On ne connait pas les raisons de son passage en Algérie. mais on peut penser qu’il s’est engagé dans l’armée d’armistice.

 

Pendant ce temps de Beaumont et Le Chossec poursuivent leur action de propagande gaulliste dans le centre de jeunesse « Les Vikings » du Havre, bd Sadi-Carnot au Havre (devenu aujourd’hui Lycée Jules Verne), dirigé par René Bavent.

C’était avant tout un centre de formation professionnelle, avec des objectifs politiques non dissimulés : il s’inscrivait dans la politique de révolution nationale lancée par le gouvernement de Vichy.

M. Bavent rejoindra la Résistance en 1944.

De Beaumont et Le Chossec y distribuent des tracts, des communiqués et des croix de Lorraine, aidés par André Louvier et Robert Lecourt.

 

En décembre 1941, Le Chossec passe lui aussi en zone libre, et s’engage dans l’armée de l’air de l’armée d’armistice pour tenter de passer dans le camp allié. Malade, il meurt quelque temps après.

De Beaumont de son côté part pour Persan-Beaumont et entre aux établissements Bendo afin d’entrer en contact avec la Résistance parisienne.

 

 

1942-1943

 

En janvier 1942, Claude De Beaumont  effectue ses premiers stages de sabotage à l’usine mais doit rapidement la quitter après avoir saboté le traçage de pièces destinées à des chars Renault utilisés par les Allemands.

Il revient   au Havre et trouve un emploi au Bureau d’Etudes de Caillard en février 1942.

L’entreprise se situant non loin du quai du Brésil, ceci lui permettait de pouvoir circuler sans problème sur le port et il s’attache à reformer son groupe de résistance.

 

Une de ses premières activités est donc le recrutement d’agents. Il intègre Lucie Hergats en février 1942 puis en avril, Bernard Beauvais, Lucien Gosset, René Gandrey du réseau alliance, Clémentine Kiffer ; en mai Charles Duccorridor et en juin, André Delacotte [1] et Jean Lejeune.

 

Le rôle de GANDREY est très important car il était étroitement lié aux officiers de réserve opposés aux nazis,  et était en lien avec les réseaux de l’Eure.

Il contrôlait le passage de la Seine à Vieux-Port avec un dénommé Depray.

Gandrey s’occupait aussi de la fabrication des postes à Galène. Il fut arrêté et déporté fin janvier 1944*.

 

André Delacotte et Jean Lejeune viennent du groupe Caillard, probablement des collègues de travail de Claude de Beaumont.

Après décembre 1942, sont recrutés Emile Cardon, les sœurs Houlbreque (Odette et Simone) et Pierre Gervais.

 

Aucun recrutement ne suit jusqu’en mai 1943 lorsque sont intégrés Emilienne Lemaitre, Jean Louvel, Pierre Mandeville et Raymond Soulary.

En juin 1943, 7 nouvelles personnes rejoignent le groupe : Bailleul, Duchateau, Marcel Dufeu, Louis Leroux, Maurice Mori, Jean Petit et René Roussel.

 

Le groupe se lance en juin 1943 dans une activité de propagande avec la diffusion de tracts et de journaux tels que l’Heure H (réseau Heure H) et Le Patriote (groupe Vagabond Bien Aimé), ou encore le Front National (journal des FTP), fournis par ces différents groupes qui les imprimaient.

 

En janvier 1943, U 55 se lance dans la fabrication de fausses cartes d’identité, cartes d’alimentation et de travail, fournies à des réfractaires au STO et des déserteurs allemands. 350 cartes sont ainsi fournies, l’activité durera jusqu’en aout 1944.

On sait qu’à partir de 1943, U 55 est en contact avec l’Heure H dont la principale activité était la fabrication de faux-papiers ; on peut se demander si c’est l’Heure H qui les lui fournissait.

 

A la même date, le groupe commence à cacher des réfractaires chez ses membres : Bernard Beauvais à Oudalle, Lucie Hergats, les sœurs Houlbreque et Charles Duccorridor au Havre.

 

Des agents du groupe se lancent dans une série d’enquêtes menées à Montivilliers et au Havre sur la Gestapo, afin d’identifier ses agents et ses indicateurs.

Dès cette époque, il s’agit de préparer la Libération ; ces identifications doivent permettre de frapper des gestapistes en cas de représailles et de se protéger des actions de la Gestapo.  Les membres de la Gestapo se sachant surveillés par les résistants hésiteront peut-être à mener des actions contre elle.

 

Entre 1942 et 1944, on n'observe qu’aucune arrestation ou déportation n’intervient parmi les membres du groupe : les pertes seront dues à des opérations de combat.

 

Le groupe se lance également dans des opérations de sabotage. La principale, qui s’étendra jusqu’en août 1944, est le sabotage systématique des chantiers de fortification allemands : destruction d’une vingtaine de tonnes de matériel sur le chantier de la base sous-marine (Gosset) et sabotage des installations électriques des fortifications allemandes, des machineries du port afin d’entraver le mouvement des bateaux, des tableaux des écluses ; de même les systèmes de protection anti magnétiques des navires allemands. Au moins un navire allemand aurait disparu en raison de ce type de sabotage.

 

En avril 1943 le groupe vole des armes à des officiers allemands.

 

1943- 1944

 

Le groupe poursuit son développement en recrutant de nouveaux membres : Edouard Durand en juillet 1943, Louis Lebaillif, Bernard Lefebvre, Roger Lepetit, Léa Saintyves et Jean Stankovitch en août ; Henri Buquet, Barriau et Dumont en novembre-décembre 1943.

 

En janvier 1944 sont intégrés André et Carmen Engles, René Morel - recruté le 5 janvier par Gandrey avant son arrestation et sa déportation [2], Marcel Quesnel puis en mai : Norbert Fonteneau, Max Pollet, Marcel Lefebvre, Auguste Marais et Auguste Vatinel.

 

L’organigramme du groupe est ainsi complet.

 

Claude de Beaumont a divisé son réseau en 7 sous-ensembles territoriaux où opèrent les différents membres.

Groupe Rex, comme le cinéma basé en centre-ville du Havre : Barriau, Beauvais, Gandrey, Gervais, Odette Houlbreque, Kiffer, Mori et Quesnel.

Groupe Tourneville : Emile Cardon, Charles Duccorridor, Lucien Gosset, Lucie Hergats.

Groupe Caillard : Delacotte et Lejeune

Groupe Rolleville : Le Baillif, Lefebvre, Lepetit, Saintyves et Stakovitch (tous recrutés en août 1943).

Groupe Montivilliers : Buquet, Duchateau, Dufeu, Leroux, René Roussel.

Groupe Harfleur : Edouard Durand, André et Carmen Engles, Marcel Lefebvre, Auguste Marais

Groupe Louvel (du nom de son chef de groupe), basé à Sanvic : Jean Louvel, Dumont, Emilienne Lemaitre, Pierre Mandeville, Boulary

 

Quelques membres ne sont rattachés à aucun groupe : Bailleul, Norbert Fonteneau, Jean Petit, Max Pollet et Auguste Vatinel.

 

En septembre 1943, U55 délivre à l’Heure H des renseignements sur les ouvrages allemands situés rue Félix Faure.

En octobre 1943 , Claude de Beaumont est arrêté au café Mangin au Havre alors qu’il venait de remettre de fausses pièces d’identité. Il parvient à s’échapper de l’endroit où il avait été conduit.

Le groupe commence à constituer un dépôt d’armes chez Lucie Hergats, rue de la Cavée verte à Sanvic. Il est constitué de 5 pistolets ou revolvers, deux fusils Mauser et d’une caisse de dynamite.

 

En décembre 1943, Claude de Beaumont part se cacher à Drancy chez une personne israélite du nom de Kosack.

Le groupe est mis en veilleuse jusqu’à son retour en janvier 1944.

Claude de Beaumont effectue alors  des enquêtes sur des personnes travaillant pour l’organisation Todt.

Des liaisons sont opérées avec différents maquis :

René Morel rejoint le maquis Surcouf de Roger Leblanc dans l’Eure, il reçoit les ordres de François Kubler - ex DGSS qui deviendra DGER services secrets du BCRA, tandis qu’Auguste Vatinel rejoint le maquis Domurado.

 

En avril mai et juin 1944 un autre dépôt d’armes est constitué chez Bernard Beauvais à Oudalle.  

André Schildes, un des responsables du Réseau Libération Nord, recherché par la Gestapo, est caché à Oudalle.

 

Avril  1944 : fusion des mouvements de résistance de Jean Robinet le Havre et Claude De Beaumont Montivilliers sous le nom France Avant Tout.

 

Un recrutement très prudent est organisé avec des sections composées de trois groupes de cinq hommes.

Un système de matricule est mis au point pour éviter toute imprudence dans le texte des ordres de missions qui deviennent de plus en plus nombreux  :

Robinet est V56 et De Beaumont U56 d’où le nom du groupe U55.

Organisations des liaisons, du QG, de la fabrication de brassards et de la répartition éventuelle de l'armement et du matériel roulant.

 

Implantation : en juin 44, le mouvement est séparé en deux secteurs, le secteur France avant tout du Havre est pris en mains par Jean Robinet et le secteur du 55 de Montivilliers est dirigé par Claude de Beaumont.

Ce secteur comprend les 17 communes suivantes : Montivilliers, Harfleur, Mayville, Hermeville, Gournay, St Martin du Manoir, Manéglise, Oudalle, St Martin du Bec, St Jouin sur mer, Epouville, Oudalle, Etainhus, Rolleville, Graimbouville, Angerville, St Laurent 

 

Mai 44 :  échec du coup de main à Criquetot sur  un dépôt d’armes

 

En juin 44 Les 2 mouvements se séparent suivant leur 2 secteurs. 

Claude de Beaumont rassemble les mouvements décimés des FTP, de l’Heure H et du réseau Legallais Marathon.

C’est le début des principales actions menés par la résistance normande pour libérer Le secteur du Havre.

 

Juin 44 : enlèvement de fusils mauser chez Charles Duccoridor, rue de la Cavée verte.

De Beaumont et Robinet participent à l’action.

 

Juillet et Août 1944

 

Nombreux coups de main sur les dépôts d’armes, transport avec voiture de la police de Montivilliers et la voiture de la laiterie de Notre Dame du Bec

Dépôt d’armes à Rolleville (Mr Lucas et Mme Saintyves) et chez le maraicher Gaston Rioult rue Victor Hugo à Montivilliers

 

Juillet 44 :

- Enlèvement de tout un dépôt pharmaceutique et chirurgical situé avenue Foch à Montivilliers en complicité avec François Knasniewsky du réseau Hamlet groupe Salesman.

La voiture de Mr Adde miroitier à Montivilliers a été utilisée et la prise a été camouflée dans un garage attenant à la propriété de Mme Mere à Montivilliers

 

Sur indications d’un luxembourgeois Mr Qunnen, tentative d’interception d’un camion allemand transportant des armes qui devait partir de la Payennière ; Prévenu trop tard, échec

 

Août  44 :  début août, coup de main sur la Payennière avec la complicité de Mr Monthier membre du secteur FFI et du très secret réseau interallié Gilbert.

De Beaumont dirige l’action. Transport avec la voiture de la police conduite par Henri Buquet Matériel déposé chez Gaston Rioult.

Les sections s’approprient les armes avec la complicité des gendarmes et policiers de la région.



[1] Jusqu’en novembre 1942 (déporté ou plus probablement STO à la base navale de Flensburg, évadé en février 1943, juin à octobre 43 SNCAN, octobre 43 à juin 44 Forges et Chantiers de la Méditerranée). BOA en juin 43 chef Loisel. Recontacté en janvier 1944 par Claude de Beaumont pour affectation au groupe de Jean Robinet. (J-H. Caillard)

 

[2] : René Morel succéda à Gandrey comme contact avec le réseau Alliance il prenait les ordres auprès de Kubler (DGSS puis DGER), il fut comme Gandrey le point de contact avec le groupe Surcouf de Robert Leblanc (Jean-Hugues Caillard)

 

Août - Septembre 1944

 

A partir du 31 août 1944, le Groupe se rassemble en sections de combat avec pour mission de n’intervenir que lorsque les forces alliées seront à moins de 10 km du Havre. Il met sur pied un groupe de motocyclistes chargé d’assurer le contact avec les troupes alliées.

Le 1er septembre des armes sont amenés, dont sont équipées les différentes sections.

 

Une opération est effectuée à Montivilliers : plusieurs allemands sont capturés à la salle des fêtes ; plusieurs hommes poussent jusqu’à un barrage allemand sur la route de Rouelles où les Allemands demandent la restitution des armes capturées à Montivilliers. Les résistants acceptent afin d’éviter le bombardement de la ville par le camp retranché du Havre : malgré l’accord, les Allemands bombardent Montivilliers…

 

Le 2 septembre, Montivilliers est entièrement tenu par les FFI. 2 hommes sont tués lors d’accrochages à Fontenay. Gainneville est libéré, le groupe compte un tué lors des combats.

Le 3 septembre, les Alliés arrivent à Montivilliers qui est libéré.

A partir du 4 septembre le groupe attaque les positions allemandes du camp retranché et effectue de nombreuses patrouilles. Au cours des actions sur le plateau du Grand Moulin près d’Harfleur, 5 allemands sont capturés.

Le 5 septembre, avec l’aide de l’artillerie britannique, le groupe réduit au silence les batteries qui bombardaient Montivilliers.

Au cours de patrouilles effectuées entre Harfleur et le Petit-Colmoulin, le groupe a un blessé et fait dix prisonniers.

 

A partir du 7 septembre, ont lieu des patrouilles mixtes entre les membres d’U55 et les britanniques afin de repérer les positions allemandes.

Le 9 septembre, en accord avec les Britanniques, le groupe évacue les 15 000 habitants de Montivilliers vers Epouville et Rolleville.

200 hommes sont amenés par camion à Oudalle et répartis en quatre colonnes qui doivent aider les alliés dans leurs attaques sur Harfleur, Rouelles, Fontaine la Mallet et Octeville.

La nuit du 10 au 11 septembre, les FFI passent à l’attaque.

La colonne Harfleur libère la commune et prend les usines Schneider ; 83 Allemands sont faits prisonniers.

La colonne de Rouelles prend d’assaut les bunkers du château des Ardennes et capture 300 Allemands. Elle participe au nettoyage de la forêt de Montgeon et du plateau de Frileuse.

La colonne Fontaine la Mallet y combat toute la nuit et pousse jusqu’à l’église Sainte Cécile au Havre.

Elle participe à la prise des forts de Tourneville et de Sainte Adresse.

La colonne d’Octeville participe à la Libération de cette commune.

Le jour suivant ; le groupe U 55 continue les nettoyages.

 

LES PERTES DU GROUPE U 55

 

U 55 et les groupes de résistants qui lui étaient rattachés (Heure H, FTP) ont eu 6 tués dans les combats de la Libération :

Lefebvre Bernard : tué le 2 septembre 1944 en guidant les chars alliés à l’attaque du Havre

Saliou Noël : tué le 2 septembre 1944 au cours de l’attaque d’une position ennemie sur le plateau de Rolleville

Vauclin Julien : tué le 2 septembre 1944 au cours des combats de la Libération de Gainneville.

Bonnard Lionnel : tué le 3 septembre 1944 en conduisant les chars alliés à l’attaque du Havre

Dupont Michel : mort le 9 septembre 1944 des suites de blessures reçues en mission à Montivilliers 

 

SOURCES

 

Cette fiche biographique du groupe U 55  a principalement été rédigée à partir du Mémoire de Rodrigue Serrano, corrigée et complétée par Jean-Hugues Caillard (Archives Jean-Hugues Caillard)

 

Orientations archivistiques

 

Dossier SHAT - Dossier d’homologation du groupe U 55, cote 13P20, 13P131 :  résumé chronologique des opérations, état des morts et des disparus, liste des contacts avec les autres groupes, 

 

Dossiers individuels  de Résistants au Service Historique de la Défense de Vincennes

  • Bailleul (2 dossiers homonymes, nés au Havre : Jean et Lucien)
  • Barriau (sans prénom) - il existe deux dossiers homonymes : Barriau Pierre (31/08/1927) Notre-Dame-du-Bec 76) GR 16 P 35065 FFi       
  • Barriaux Jean Henri Armand (29/03 /1914 Le Havre) GR 16 P 35066 FFc DIR
  • Beaumont (de) Claude Fernand (29/01/1922, Sanvic) GR 16 P 161649
  • Beauvais Bernard (1 dossier hors 76))
  • Buquet Henri Alfred (31/08/1917 Le Havre) GR 16 p 97274 FFI
  • Delacotte André, Joseph, Gaston (12/05/1921, Le Havre) GR 16 p 166789
  • Duccorridor Charles, Julien (30/12/1917 Le Havre) GR 16 p 195829
  • Duchateau (pas de dossier)
  • Dufeu Marcel (25/05/1901, lieu de naissance inconnu) GR 16 P 197484
  • Dumont (dossier non identifié)
  • Durand Edouard (dossiers hors 76)
  • Engles André (30/03/1911 Gonfreville L’Orcher) GR 16 P 363872
  • Engles Carmen (21/06/1914 Le Havre) : GR 16 P 209 766
  • Fonteneau Norbert (15/02/1906, Abzac 33) Gr 16 P 228067
  • Gandrey René (4/02/1921, Puligny-Montrachet 21) GR 16 P 241 655
  • Gervais Pierre (dossiers hors 76)
  • Gosset Lucien (2 dossiers homonymes :  1 né à Sanvic GR 16 P 263940, 1 né à Montivilliers GR 16 P 263941)
  • Hergats Lucie ou Lucien (pas de dossier)
  • Houlbreque Odette (23/02/1911, Fécamp) GR 16 P 296685
  • Houlbreque Simone (14/03/1901, Annouville-Vilmesnil, 76) GR 16 P 296688
  • Kiffer Clémentine (pas de dossier)
  • Le Baillif Louis (05/02/1920, Harfleur) GR 16 P 345432
  • Lefebvre Bernard (pas de dossier)
  • Lefebvre Marcel (11/03/1910, Montivilliers) GR 16 P 353033
  • Lejeune Jean (pas de dossier. Existe Lejeune Jeanne)
  • Lemaitre Emilienne (29/07/1906, Le Havre) GR 16 P 359906
  • Lepetit Roger (24/02/1912, Le Havre) GR 16 P 363872
  • Leroux Louis (16/05/1906, Angerville l’Orcher) GR 16 P 365675
  • Louvel Jean (08/09/1924, Sanvic) GR 16 P 378711
  • Marais Auguste (22/02/1908, Etretat) GR 16 P 390651
  • Marie Alfred (11/03/1896)
  • Morel René (21/10/1924) GR 16 P 430492
  • Mori Maurice (14/04/1900, Le Havre) 16 P 431102
  • Petit Jean (plusieurs dossiers). (04/11/1923 Le Havre) GR 16 P 471513
  • Pierre Mandeville (03/01/1920, Le Havre) GR 16 P 388850
  • Pollet Max (23/5/1925, Le Havre) GR 16 P 484478
  • Quesnel Marcel (05/10/1909, Rouen) GR 16 P 495293
  • Raymond Soulary (08/06/1900, Le Havre) GR 16 P 554097
  • Roussel René (25/12/1904, Sanvic) GR16 P 524322
  • Saintyves Léa (pas de dossier)
  • Stankovitch Jean (21/10/1923, Le Havre) GR 16 P 556182
  • Vatinel Auguste Charles (24/03/1917, Le Havre) GR 16 P 586879