Le général de Gaulle a créé cet ordre prestigieux par l’ordonnance n° 7 signée à Brazzaville, capitale de l’Afrique Equatoriale Française Libre, le 16 novembre 1940.
Il est le deuxième Ordre National Français après la Légion d'Honneur.
Il était destiné « à récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l’œuvre de libération de la France et de son Empire ».
L'Ordre ne comporte qu'un seul grade. Ses titulaires ont droit au titre de « Compagnon de la Libération ».
18 unités militaires des armées de terre, de mer et de l’air, 5 communes (Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux en Vercors et l’Ile de Sein), ainsi que 1038 personnes, ont reçu cette prestigieuse décoration.
Le général de Gaulle en a été le seul Grand Maître.
Sept chanceliers ont présidé successivement aux destinées de l'Ordre :
L'amiral Georges Thierry d'Argenlieu, Le général François Ingold, Claude Hettier de Boislambert, Le général d'armée Jean Simon, Le général d'armée Alain de Boissieu, Pierre Messmer, le professeur François Jacob (prix Nobel de médecine en 1965), et Fred Moore, entre le 12 octobre 2011 et son décès survenu le 16 septembre 2017.
Le colonel Fred Moore, huitième et dernier chancelier de l'Ordre de la Libération. (Photo AFP)
Les derniers Compagnons de la Libération
Il ne reste plus que 3 compagnons vivants en novembre 2019.
L'insigne de l'Ordre est la Croix de la Libération.
Elle consiste en un écu de bronze rectangulaire portant un glaive, surchargé d'une croix de Lorraine et portant au revers la devise :
"PATRIAM SERVANDO VICTORIAM TULIT"
En servant la Patrie, il a remporté la Victoire
Le ruban de la décoration, alliant le noir du deuil au vert de l'espérance, symbolise l'état de la France en 1940.
Le Musée de l'Ordre de la Libération est l'unique espace muséographique en France sur la Résistance intérieure et extérieure, décliné à travers 3 espaces : France Libre, Résistance intérieure et Déportation. LIEN
Bibliographie